Obligatoire depuis le 1er janvier 1992, le contrôle technique doit être effectué dans les six mois qui précèdent le quatrième anniversaire de la mise en circulation de votre véhicule. Les véhicules de quatre ans et plus doivent être contrôlés tous les deux ans.
En cas d'absence de contrôle technique, vous risquez une amende de 135 € (contravention de 4ème classe) pouvant être majorée jusqu'à 760 € en cas de non-paiement. En cas de contrôle des forces de police et d’absence de contrôle technique, vous risquez également l’immobilisation immédiate du véhicule voire de sa mise en fourrière.
Tous les véhicules particuliers (VP), les véhicules utilitaires et les camping-cars dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, doivent être soumis à un contrôle technique périodique effectué par un organisme agréé par l'État. La périodicité de ce contrôle ainsi que son contenu peuvent varier selon qu'il s'agit d'un véhicule de collection ou d'un véhicule roulant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) par exemple.
Lors du contrôle technique de votre véhicule 133 points de contrôle seront vérifiés. Parmi eux 123 sont soumis à contre-visite. Ces points de contrôle sont répartis en neuf catégories, toutes essentielles à votre sécurité et celle des autres automobilistes !
Au terme de votre contrôle technique le contrôleur vous remet le document de procès-verbal. Celui-ci mentionne toutes les anomalies relevées sur votre véhicule.
Trois cas de figure peuvent se présenter :
Défaillance mineure : ce type de défaillance ne remet pas en question la sécurité des occupants du véhicule et des autres automobilistes, le contrôle est jugé favorable. Pensez néanmoins à effectuer les réparations demandées !
Défaillance majeure : le contrôle est défavorable, vous devez alors passer une contre-visite dans les deux mois à compter de la date du contrôle, et ce après avoir effectué les réparations.
Défaillance critique : votre véhicule est une menace à votre sécurité et celles des autres, votre contrôle n’est valable que le jour même, votre véhicule a interdiction de circuler à partir de minuit le jour du contrôle.
Le contrôle complémentaire ne concerne que les véhicules utilitaires légers (catégorie N1 sur le certificat d’immatriculation) de plus de quatre ans. Il doit être réalisé entre deux contrôles techniques.
Exemple : Un véhicule passe son contrôle technique périodique le 31/01/2019, le contrôle pollution devra avoir lieu au plus tôt le 31/11/2019 et au plus tard le 31/01/2020 (11ème ou 12ème mois suivant le CT). Le prochain contrôle technique est prévu avant le 31/01/2021.
Depuis le 1er juillet 2019, le contrôle technique est réformé pour les véhicules diesel homologués à partir du 1er janvier 2005.
Pendant le contrôle technique du véhicule diesel, le contrôleur lance une accélération rapide du moteur afin de mesurer l’opacité des fumées. Elles sont comparées aux valeurs d’homologation lors de la sortie d’usine du véhicule. En cas de défaillance, le véhicule sera soumis à contre-visite.